vendredi, avril 04, 2008

Pushkar, Rajasthan : s'y rendre

Après avoir parcouru Jaipur pendant quelques jours, il était temps de partir à l'aventure. Question de se dérouiller un peu et aider ma soeur à se faire une carapace contre les indienneries, nous avons opté pour une sympatique destination à proximité (146KM) de Jaipur : Pushkar.


Ceux qui me connaissent savent bien que Pushkar fut autrefois une des mes destinations ''escapade'' favorite en 2004. J'en ai parlé souvent et j'ai vanté les attributs mercantiles de la ville ainsi que ses couleurs, ses gens sympatiques et relax et sa tranquilité. Pushkar est l'une des plus anciennes villes de l'Inde. La date exacte de sa fondation s'est perdue dans le temps mais les légendes asscocient ''Lord Brahma'' avec sa création. Pour la caste des Brahmanes, Pushkar est le berceau de la création, le début de tout. La caste s'attend à ce que ses membres mâles aillent y faire un pélérinage au moins une fois dans leur vie. Il est donc peu rare de voir des processessions d"hommes habillés en orange, vêtus humblement et nu pieds, parcourir les temples de Pushkar. C'est une ville Sainte.



Pour pas nous brusquer trop tôt dans notre voyage et brûler notre courte réserve d'énergie, nous avons opter de voyager ''Incredible India Style''; nous avons louer un chauffeur à partir d'un contact que nous avions chez Hotel Pearl Palace. En 2004, la route pour se rendre à Ajmer et par la suite Pushkar était du pur suicide. Avec 75 000 morts par année en Inde sur les routes, la route Jaipur-Ajmer était responsable d'environs 90 morts par mois, 1100 par année. Elle était mal entretenue (non-existante plutôt) comme le reste des routes à cette époque mais le trafic y était important. D'autant plus que les chauffeurs de camions et d'autobus en Inde ont la triste réputation de n'avoir aucun respect pour la vie et surtout, pas peur de mourir. A CHAQUE dépassement, on frôlait la mort, nous risquions un face-à-face pour ''gagner'' un dépassement. Par contre, puisque la route était faite ainsi, je pouvais aisément sauter sur ma Enfield et faire l'aller-retour en moto. Désormais avec la nouvelle autoroute, très semblable à celles que nous avons au Québec, il y 4 voies, mais tout le monde roule comme des imbécilles (police inexistante), la moto est devenue très dangereuse. Bref, revenons à notre auto et notre chauffeur Kishore.

Comme tout voyagement en Inde, il se doit de vous arriver quelque chose, pour nous, ce fut une crevaison en sortant de la ville, environ après 30 KM. Pendant que j'encourageais mon chauffeur à changer la roue à 35 degés sous le soleil, Mélanie et Julie attendait l'autobus lol.


Sans plus d'histoires, nous avons atteint Pushkar relativement vite.


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